Autoédition – 2016 – format numérique
••••• Résumé
Tout les sépare. Markh est un noble seigneur, membre du tout-puissant Conseil des mages. Serena est une pauvre magicienne victime d’une terrible malédiction. Récemment orpheline de mère, elle est à la recherche de son père. En arrivant dans la capitale du pays, elle est prise pour une sorcière noire et arrêtée. On la jette en prison, où elle est destinée à servir de cobaye dans les expériences que mène Markh sur les origines de la magie. Entre le geôlier et sa prisonnière, c’est un duel à mort qui se prépare. Sauf si le désir et l’amour s’en mêlent…
••••• Mon avis
Super moment de lecture
Tout d’abord, je remercie Blanche Monah (découverte avec La cage dorée dont la chronique se trouve ici) pour ce service presse et sa confiance.
Je ne suis pas une spécialiste de la romance, encore moins la romance érotique, mais en revanche j’adore la fantasy et c’est ce qui m’a très vite attirée dans ce livre.
Serena et Markh, les personnages principaux dont nous suivons tour à tour le point de vue, évoluent dans un univers riche et coloré imprégné de magie sous différentes formes (innée, acquise, magie noire…), à une époque qui évoque fortement le Moyen-Âge. Le roman est intégralement centré sur la relation entre ces deux personnages plutôt attachants, une idylle rapide et assez prévisible mais tout de même sympathique. La plume de Blanche Monah est telle que je l’avais découverte dans La cage dorée : riche, fluide, agréable et extrêmement facile à lire.
Un texte divertissant, donc… mais qui ne m’a pas emportée autant que je l’aurais voulu. Trop de romance, en fait (avec notamment en première moitié des scènes de sexe qui prennent une ampleur démesurée) et pas assez de fantasy.
J’ai trouvé que le monde créé par l’auteur n’était pas suffisamment développé, et tout particulièrement la partie qui concerne la magie. Nous avons tout de même un personnage qui étudie depuis des années l’origine de la magie, un autre qui possède naturellement des pouvoirs dont nous ne mesurons même pas toute l’étendue… et l’auteur ne fait rien de cette base prometteuse !
Frustration…
Quand est arrivée la fin du roman, j’avoue avoir cherché s’il n’y avait pas (comme souvent) un tome 2 quelque part en cours d’écriture…
+++++ Ce qui m’a vraiment plu
Les personnages, un peu naïfs et plutôt attendrissants.
L’alternance originale de points de vue avec, pour l’un des héros, un récit à la première personne, et pour l’autre un récit à la troisième personne.
Le face-à-face entre le mage qui cherche à comprendre la magie et ses origines, et la sorcière qui possède des dons naturels. Même si ce duel reste inexploité, j’ai apprécié l’idée de base.
– – – – Ce que j’ai moins aimé
Le manque de développement de l’univers, qui m’a empêchée de réellement m’immerger dans le livre.
••••• Pour conclure
J’ai passé un très bon moment avec ce livre, mais il m’est resté à la fin une sensation de non-aboutissement. C’est vraiment dommage car l’auteur, tout comme le roman, a un énorme potentiel qui n’a pas été assez exploité.
Les mages du Nord arboraient aussi le noir, mais brodé d’or, tandis que ceux du Sud portaient une houppelande bleu foncé décorée d’étoiles argentées. Plus les étoiles étaient nombreuses, plus le mage était puissant. La chasuble de la magicienne en était entièrement recouverte, de l’ourlet au col, et des épaules aux poignets.
••••• A qui plaira ce livre ?
Les amateurs de romance devraient y trouver leur bonheur. Risque de déception, en revanche, pour les férus de fantasy désireux de se plonger corps et âme dans un nouvel univers.
Grisham, Austen, Glines et les autres... 